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On insiste souvent sur l’utilisation de terres rares pour les batteries des véhicules électriques, mais les moteurs en utilisent également, ce sont les aimants qui utilisent des poudres de terres rares dont la Chine est le principal producteur (97% des ressources). Il existe de nombreux projets pour se débarrasser de ces aimants dans les moteurs. Mahle vient de présenter un tel moteur. Si le moteur est d’abord destiné aux véhicules plus lourds, Mahle produit également des moteurs pour vélos car il a racheté le producteur espagnol Ebikemotion. Néanmoins, le moteur n’est pas adapté à des petits véhicules comme des vélos selon Mahle.

Ces moteurs alternatifs font tourner le rotor en utilisant uniquement la force électromagnétique. Problème: les conceptions qui placent des enroulements en cuivre dans le rotor doivent transmettre de l’électricité à une cible en mouvement, et le point de contact – la bague collectrice – est sujet à l’usure. La nouveauté chez Mahle: la puissance est transmise sans fil au rotor, par induction, par une bobine transportant un courant alternatif. Cela induit un courant dans l’électrode de réception à l’intérieur du rotor, qui alimente les enroulements de cuivre qui remplacent les aimants permanents et crée un champ électromagnétique. Cela signifie qu’il n’y a pratiquement rien qui puisse s’user. «Il n’y a pas de contacts pour transmettre l’électricité, pas d’abrasion, pas de formation de poussière, pas d’usure mécanique», a déclaré  Martin Berger, responsable de la recherche à Mahle, lors d’une conférence de presse en ligne. «Je dois également dire que si l’on doit entretenir un rotor non magnétisé, il n’est pas difficile de le remplacer.»

Ce type de moteur sera également moins cher à produire et s’affranchira de la dépendance à la Chine. D’autres marques de moteurs poursuivent leurs recherches dans le même sens et nos moteurs électriques de demain seront bien différents.