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Le fondateur de Canyon, Roman Arnold, reprendra ses fonctions opérationnelles au sein de l’entreprise le 1er septembre, alors que Nicolas De Ros Wallace, qui occupait le poste de PDG, quitte ses fonctions. L’entreprise a déclaré que M. De Ros Wallace quittait ses fonctions « d’un commun accord », tandis que M. Arnold passait de président du conseil consultatif de Canyon à président exécutif.
« À ce poste, Roman se concentrera sur la vision à long terme et la stratégie future de l’entreprise. Il fera le lien entre l’histoire d’innovation et de performance de Canyon et sa croissance future, en veillant à ce que l’entreprise reste profondément attachée à ses valeurs fondatrices tout en menant à bien des initiatives stratégiques en collaboration avec l’équipe de direction de Canyon », a déclaré l’entreprise dans un communiqué de presse jeudi.
Bien qu’Arnold ne porte pas le titre de PDG, un représentant de Canyon a déclaré qu’il « reprendra les fonctions et les responsabilités de Nicolas de Ros Wallace dans son rôle de président exécutif ». Le représentant n’a pas précisé si Canyon allait finalement embaucher un nouveau PDG.
Arnold, qui a lancé la marque Canyon en 1996, a vendu une participation majoritaire dans la société à GBL en 2020, conservant environ 40 % des parts. Avant la vente, il a quitté son poste de PDG pour occuper le poste nouvellement créé de président du conseil consultatif.
De Ros Wallace, ancien vice-président de Nike, a rejoint l’entreprise en 2022. Dans son communiqué, Canyon a souligné que son chiffre d’affaires annuel avait doublé pour atteindre près de 800 millions d’euros au cours des trois ans et demi pendant lesquels il a occupé le poste de PDG.
GBL a récemment annoncé que le chiffre d’affaires de Canyon au premier semestre 2025 avait baissé de 5 %, tandis que son bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) avait baissé de 30 %. La société a perdu 5,0 millions d’euros au premier semestre, contre une perte de 0,4 million d’euros l’année dernière. À la fin de l’année 2024, GBL a dévalué sa participation dans Canyon de plusieurs centaines de millions d’euros en raison d’une baisse de rentabilité.
C’est en quelque sorte un retour aux affaires et sans doute un constat que le business vélo est différent des autres.